LE MOMENT

Après une semaine internationale, le championnat de D1 est de retour ce week-end, on disputera la cinquième journée.

Le SATH (8e) a concédé à Toulon, sa deuxième défaite de la saison (26-23), lors de la dernière journée, et présente un bilan équilibré de deux victoires (contre Nice et Mérignac) pour deux défaites (à Paris et à Toulon, donc).

Sans surprise, Metz (3e, mais à égalité de points avec Brest, le leader, et Dijon, le 2e) a remporté ses quatre premiers matches contre Toulon, Chambray, Plan de Cuques et Paris.

 ► LE 24 FÉVRIER 2024

Les 5616 spectateurs présents lors du premier SATH – Metz  au Rhenus, le 24 février dernier, se souviennent forcément de cette soirée tant elle aura été vibrante. À cette occasion, le record d’affluence pour un match de D1 féminine avait été battu pour rendre le moment encore plus mémorable.

Sur le terrain, les joueuses de Jan Basny avaient tenu tête à Metz pendant une mi-temps en menant (14-12) à la pause pour s’incliner (24-34) au final.

► SUR LE TERRAIN DES JEUX

Samedi soir, les “Piraths” et les “Dragonnes” ne joueront pas sur n’importe quel terrain. Il s’agit en effet de l’un de ceux utilisés cet été pendant les Jeux olympiques de Paris, du côté de Lille. Le Comité du Bas-Rhin s’étant porté acquéreur de cette aire de jeu pas comme les autres.

LAURA FLIPPES

Le moment sera forcément marquant pour Laura Flippes qui a effectué un long passage à l’ATH qui s’est achevé en 2013 sur une montée en D2 alors qu’elle allait prendre, de son côté, la direction du centre de formation de Metz.

« Je suis excitée à l’idée de jouer ce match, raconte-t-elle. J’ai suivi les résultats du club toute la saison dernière car je lui souhaitais vraiment de se maintenir au plus haut niveau. Mais au moment où j’ai signé à Metz, ce n’était plus juste pour le club que je le souhaitais, c’était aussi pour moi, pour me dire que j’allais rejouer en Alsace. Je n’y ai joué qu’une fois avec l’équipe de France au Rhenus (contre la Suède le 3 mars 2023) et c’était incroyable. J’ai vraiment hâte de vivre un match dans cette salle avec Metz. »

CLÉOPATRE DARLEUX

Personnalité lumineuse du handball féminin, Cléopatre Darleux qui a commencé le handball à Wittenheim/Ensisheim, avant de faire un crochet par Kingersheim et de rejoindre le centre de formation de Besançon à 16 ans, va seulement jouer pour la troisième fois en Alsace depuis son départ. Une fois avec Metz, déjà, en 2010, en Coupe de France contre l’ATH, une fois avec l’équipe de France à Mulhouse, la même année, contre la Roumanie.

« J’ai hâte de jouer ce match et de rencontrer le public, raconte-t-elle. Ce sera une belle fête du handball féminin. Les temps sont durs en ce moment, alors arriver à déplacer les foules de cette façon, c’est top ! »

 

 

DU CÔTÉ DE LA RÉSERVE

Le groupe de Jean-Philippe Mall et Sophie Marangé a concédé, à Villemomble le 19 octobre, sa toute première défaite de la saison (31-27) après ses cinq victoires initiales.

Pas de match ce week-end pour le SATH II qui se prépare déjà activement à la prochaine venue de… la réserve de Metz.

LES MOTS D’AURÉLIEN DURAFFOURG

Le SATH s’apprête à recevoir Metz samedi, mais Paris (le 19 février) et probablement Brest (le 7 mai) seront également accueillis au Rhenus cette saison.

« Le challenge qui se propose à nous est de rassembler 15000 spectateurs en trois matches, c’est en tout cas une piste de développement, explique le manager général des “Piraths”. Les événements ne sont pas des finalités, mais des moyens de poursuivre le projet du club orienté vers le sport, mais aussi l’éducation et l’économie. Le fait que l’on se soit maintenu tout en réussissant de telles organisations permet aux gens extérieurs de se dire “Ils ne font pas n’importe quoi”. Il y a un sentiment de fierté partagée, notamment de la part des partenaires de soutenir cette équipe-là qui tente des choses importantes et qui réussit. On joue notre rôle dans quelque chose de collectif et on a envie de partager avec tout le monde. C’est une aventure exaltante, passionnante. »

LES MOTS DE JAN BASNY

« Nous avons mené à la mi-temps la saison dernière contre Metz au Rhenus, raconte l’entraîneur du SATH. Et ce qui était très positif à ce moment-là risque de nous pénaliser cette fois. Car Metz va d’autant plus se méfier et va sûrement vouloir s’imposer dès le début de match. Ce sera donc encore plus dur pour nous.

Metz a gagné tous ses matches de championnat et brille en Ligue des champions. Ses victoires ne sont pas forcément toujours très larges, mais c’est logique puisque sa phase de préparation collective a été plus courte en raison des Jeux et qu’il y a beaucoup de nouvelles joueuses à intégrer. Son niveau de jeu va encore s’améliorer, c’est d’ailleurs déjà le cas.

Metz, ce n’est pas une équipe du championnat de France, c’est une équipe de Ligue des champions qui fait partie des trois ou quatre meilleures formations du monde depuis dix ans et même plus.

Bien sûr, nous sommes très loin d’être à ce niveau, il faudra encore attendre quelques années. Mais comme on veut passer un cap et ne plus juste être une équipe qui joue le maintien, il faudra essayer de rivaliser le plus longtemps possible. Et c’est déjà un objectif très ambitieux contre un tel adversaire. D’autant plus que Metz ne peut pas se permettre de faux-pas puisque tout va certainement se jouer pour elle dans la double confrontation avec Brest.

La saison dernière, l’équipe était parvenue à transformer la pression liée à cette rencontre en pression positive, elle avait réussi à se rassembler, à bien défendre, à avoir la bonne attitude. Mais c’est un match particulier qui est géré différemment par chaque personne et tout peut être différent cette fois.

 

Alors, à nous de ne pas avoir de regrets après ce match. D’essayer de faire douter le plus longtemps possible notre adversaire, en tout cas d’offrir un beau spectacle, sportivement intéressant, aux gens qui viendront nous voir. » 

LES MOTS DE DALILA ABDESSELAM

La saison dernière, victime d’une entorse de la cheville, la capitaine des “Piraths” n’avait malheureusement pas pu participer pleinement à la fête.

« Il y avait malgré tout énormément de fierté de voir que le club avait réussi à organiser une si belle fête, se souvient-elle. Avec, cerise sur le gâteau, le record d’affluence (5616 spectateurs) pour un match de D1 féminine. C’était une grande satisfaction de voir à quel point, sur le terrain, l’équipe était galvanisée par les tribunes et inversement. Cela a rendu la fête encore plus belle de voir que nous, Petit Poucet tout juste arrivé en D1, on s’est retrouvé en tête à la pause (14-12) face à l’équipe de Metz qui est la quintessence du handball féminin français. »

DU CÔTÉ DE LA RÉSERVE

Le groupe de Jean-Philippe Mall et Sophie Marangé a concédé, à Villemomble le 19 octobre, sa toute première défaite de la saison (31-27) après ses cinq victoires initiales.

Pas de match ce week-end pour le SATH II qui se prépare déjà activement à la prochaine venue de… la réserve de Metz.

 

 

HORIZON

Le mercredi 6 novembre (19h30), le SATH se rendra à Saint-Amand, ce sera la 6e journée de D1.

Le samedi 9 novembre (19h), le SATH II recevra la réserve de Metz, ce sera la 7e journée de N1.