Myriam “Mimi” Florentin, 60 ans, femme au foyer, au HBC Seltz entre 1985 et 1993 et depuis 2004.

«On transmet, on rigole bien, on est une famille»

Myriam Florentin est un personnage marquant du HBC Seltz, elle qui a suivi, accompagné et participé à sa belle évolution au fil du temps avec des rôles différents. Mais une chose ne change pas, quelles que soient les missions, “Mimi” donne de son temps, transmet autant de conseils que d’affection aux jeunes générations du club et c’est beau à voir.

«J’étais d’abord joueuse au club, entre 1985 et 1993, je suis ensuite partie à Pau avec mon mari, Pascal, qui est militaire et je suis revenue en 2004 et j’ai même joué avec ma fille Émilie en équipe III.

«Quand on voit l’évolution du club, franchement, c’est fou»

J’ai longtemps été correspondante du club, arbitre et depuis 15 ans, je coache avec Maria (Cérézo), nous nous occupons des -11 ans depuis cinq ou six ans. On est complémentaire, nous nous sommes toujours bien entendues. Je suis aussi en formation d’animateur handball, maintenant que mes enfants, Alexis et Émilie, ne sont plus à la maison, j’ai le temps.

En 1985, il y avait deux équipes, une masculine et une féminine et quand on voit l’évolution du club, franchement, c’est fou. Maria a beaucoup fait, surtout au niveau des jeunes. Car il faut les attirer, leur proposer des choses. Nous sommes un club attractif ici dans le nord de l’Alsace. Chez nous, on fait des sorties, des tournois internationaux. Certains offrent des joggings, nous on fait autre chose.

«Depuis le début, Seltz est mon club de cœur»

Ce n’est pas un sacerdoce, mais presque. Quand Maria m’a proposé de m’occuper des jeunes, j’ai tout de suite accepté. On transmet, on rigole bien, on est une famille. Et comme je ne travaille pas cela me fait aussi une vie sociale. Ici, tout le monde m’appelle “Mimi”, on se “check”, on se témoigne de l’affection, les enfants nous amènent tout ça.

Depuis le début, Seltz est mon club de cœur. J’ai passé aussi un an à Betschdorf et puis je suis retournée ici, chez moi. Je connais beaucoup de monde. Je fais aussi du théâtre alsacien et de l’aéromodélisme avec mon mari, mais vive le handball et pourvu que cela dure encore comme ça quelques années.»