Emma et Amélie Oudin.
Emma, 18 ans, étudiante en STAPS à Strasbourg, au club depuis 2012.
Amélie, 43 ans, porteuse de presse, au club depuis 2019.

«Le bénévolat, c’est dans nos gènes»

Amélie et Emma Oudin symbolisent parfaitement l’engagement si précieux de différentes générations pour participer à la vie, au développement et à la convivialité du club de handball de Wingen-sur-Moder.
Elles sont mère et fille, elles partagent surtout les mêmes valeurs de générosité.

Emma: «Ma mission première est d’être joueuse, en seniors, en équipe “deux”, mais je suis aussi arbitre. J’ai commencé en 2018, j’ai eu le déclic en classe handball. J’essaie de monter un binôme avec mon petit frère Mathis.


Sinon, j’aide aussi maman à la buvette et je suis rentrée au comité l’année dernière.»

«Chez nous, il n’y a jamais un match
sans que la buvette ne soit ouverte»

Amélie: «Je m’occupe de la buvette, des achats nécessaires, d’organiser des événements. Quand on prévoit une soirée crêpes par exemple, il faut préparer beaucoup de choses à l’avance. Il faut acheter tout ce qu’il faut quand on propose des repas, ça peut être des “pasta-box” ou un barbecue, du vin chaud quand il fait froid.

On fait aussi le planning des matches que l’on envoie ensuite aux équipes et au comité. Et je m’occupe de l’école de hand avec Marie-Reine (Geyer)

Emma: «Suivant les week-ends, on fait des repas plus ou moins conséquents. Cela dépend aussi du nombre de matches au gymnase, parfois ça peut juste être des knacks.»

Amélie et Emma: «On cherche des choses pratiques à manger, knacks, croque-monsieur, baguette flambée, panini, crêpes, bretzels. On fait aussi des tartes flambées lors de certaines soirées spéciales. En tout cas, on essaie d’innover quand on peut.

Une chose est sûre, chez nous, il n’y a jamais un match sans que la buvette ne soit ouverte. On en a besoin, elle fait vivre le club et permet de payer certains frais. On essaie toujours de faire des achats les plus économiques possible, en grande quantité, en profitant des promotions aussi.»

«J’aime bien faire plaisir aux autres»

Emma: «Faire tout ça me permet de sortir des cours, de la pression que l’on peut ressentir durant la semaine. C’est ma façon à moi de décompresser. Et quand il n’y a pas de match, on s’ennuie un peu (rires)

Amélie: «On le fait pour le club, pour les enfants, pour tout le monde, en fait. J’aime bien faire plaisir aux autres.»

Emma: «On le fait pour le bon et le bien vivre tous ensemble et il n’est pas nécessaire d’attendre quelque chose en retour.»

Amélie et Emma: «Notre club est un club familial, convivial, où il fait bon vivre. Si on ne s’y sentait pas bien, on ne serait plus là.»

«Quand on voit les nouvelles générations
qui arrivent,
on peut se dire que la transmission
se fait correctement»

Emma: «Pas une seule fois, ça m’est passé dans la tête d’aller voir ailleurs. D’ailleurs, si on me l’avait proposé, cela aurait été non tout de suite.

Mon souhait est que le club reste le plus longtemps possible comme il est et que les choses continuent à bien se passer entre nous.

Mais quand on voit les nouvelles générations qui arrivent, on peut se dire que la transmission se fait correctement.»

Amélie: «Le bénévolat, c’est dans nos gènes. Dès qu’il faut y aller, on y va !»

Emma: «Je me dis que si je m’implique maintenant, aussi jeune, quand il y aura un changement de génération, je serai toujours là pour faire la transition, la transmission, dans un rôle de passeur.»