«Le challenge de ce défi
est aussi de tout concilier
et c’est ça que j’apprécie encore plus»
Capucine Bégin, passionnée de course à pied, handballeuse à Alfortville en Nationale 2, mais auparavant à l’ASPTT Strasbourg, à Reichstett et à l’ATH (Achenheim/Truchtersheim), est en train de boucler de très exigeantes études de médecine en région parisienne.
À 27 ans, elle a décidé de se lancer un grand défi, celui de disputer le Marathon des sables en avril 2026. Une façon de se dépasser, mais aussi de soutenir une cause qui lui tient à cœur.
Après un premier épisode pour expliquer la genèse de l’histoire, à retrouver en cliquant ici, voici la suite du cheminement de Capucine Bégin qui nous raconte, en quatre thèmes, sa préparation pour aborder ce grand rendez-vous à venir.
📌 LE COMPTE À REBOURS
«L’idée de participer à une édition du Marathon des sables me trottait déjà dans la tête depuis plusieurs années.
C’est même déjà ça qui m’avait fait m’inscrire à la newsletter de l’épreuve et qui m’a permis d’être bénévole médicale par la suite.
«J’ai tellement aimé ce désert, cette ambiance…»
Après avoir participé à la 39e édition en avril 2025, j’ai tellement aimé ce désert, cette ambiance sur plus d’une semaine que j’étais sûre et décidée: l’édition anniversaire en 2026, j’y serai. Et l’idée de courir pour une association œuvrant pour les cancers digestifs m’est venue tout de suite, ça donnait encore plus de sens à la course.
Je pense avoir déjà un bon fond de course à pied comme je cours souvent, depuis longtemps et que j’aime beaucoup les longues distances, donc la préparation est plutôt axée sur le fait d’assimiler de longues étapes plusieurs jours d’affilée sans trop se fatiguer.
Mais également pour me préparer à utiliser tout le matériel, porter le sac et l’alimentation pour plusieurs jours, réussir à s’alimenter sur les épreuves.
«Beaucoup de volume à partir du mois de janvier»
Au mois d’août, je suis partie avec Florine (Baillet) et deux copains dans les Bauges en bivouac pendant trois jours. J’ai donc pu tester mon matériel: sac à dos, matelas hyper compact, sac de couchage ultra léger, nourriture lyophilisée… Et voir ce qui pouvait manquer ou non pour avoir le temps d’adapter, d’ajuster.
Pour la préparation en temps que telle, il va y avoir beaucoup de volume à partir du mois de janvier. Il faudra peut-être prévoir un ou deux week-ends “chocs” avec beaucoup de kilomètres ou glisser un trail long en course à l’occasion pour se préparer aux distances. Car la surprise de cette édition 2026 du Marathon des sables sera une étape de 100 kilomètres !»
📌 L’ORGANISATION
«La préparation de cette course est un casse tête organisationnel. Entre les semaines à l’hôpital, les gardes, les entraînements de hand, les matches le week-end, le temps que j’essaie de passer avec mes parents, avec mes amis ce n’est pas simple.
Mais là globalement, je cours les jours où je n’ai pas entraînement. Et parfois je rajoute une sortie (tranquille, sans intensité) tôt le matin avant d’aller à l’hôpital un jour de la semaine où j’ai entraînement le soir. Donc environ trois/quatre sorties course à pied les semaines de match et quatre/cinq les semaines sans match.
«Il faut vraiment savoir être en forme en match malgré la préparation de la course»
On s’entraîne trois fois par semaine au handball, avec un match le week-end (et parfois loin, car nous sommes dans la poule bretonne, donc beaucoup de déplacements) et avec l’objectif de monter en Nationale 1.
Il faut vraiment savoir être en forme en match malgré la préparation de la course. Mais le challenge de ce défi est aussi de tout concilier et c’est ça que j’apprécie encore plus, je crois.»
📌 LES ENTRAÎNEMENTS SPÉCIFIQUES
«C’est dur de s’entraîner spécifiquement pour ça en vivant à Paris, ça manque un peu de sable et de soleil…
Au début, je pensais pouvoir gérer toute ma préparation seule mais j’ai tendance à en faire trop, donc là je me fais aider pour optimiser au maximum.
Actuellement, je cours entre 30 et 60 kilomètres par semaine avec des séances de footing, du fractionné, j’ai fait quelques courses officielles, mais plus pour m’amuser et pour courir avec des copains.
On a des créneaux spécifiques en plus de renforcement musculaire au hand deux fois par semaine qui sont aussi bien utiles.
Mais le gros de la préparation va arriver bientôt, où je vais devoir être capable d’assimiler beaucoup de kilomètres pour pouvoir encaisser les 250 kilomètres qui m’attendent, sans me blesser.
Pour le moment, tout se passe comme je le souhaite, je vais essayer de rentrer le plus possible en Alsace pour pouvoir m’entraîner en montagne et aussi passer du temps avec ma famille par la même occasion. Ou encore aller à Marseille faire un peu de course dans le sable comme mon frère vit là bas.
«J’ai vraiment à cœur de récolter un maximum
de dons pour l’association»
Il va y avoir plus de week-ends sans match en deuxième partie de saison, ça va être l’occasion de faire plus de grosses sorties. On m’a conseillé les côtes bretonnes ou la dune du Pilat pour m’entraîner davantage dans le sable, il faut que je vois ce que j’arrive à programmer d’ici avril.
À côté de tout ça, je contacte beaucoup d’entreprises dans l’optique de m’aider dans le côté associatif du projet, j’ai vraiment à cœur de récolter un maximum de dons pour l’association. Beaucoup de refus malheureusement, mais je persiste !
Il y aura l’opération “Mars bleu” qui sera juste avant la grande échéance d’avril, c’est un mois qui est dédié au cancer colorectal, j’espère avoir l’occasion d’organiser quelque chose aussi à ce moment-là.»
📌 BILAN ET PERSPECTIVE
«À ce stade, j’ai l’impression d’être dans les clous, mais c’est dur à dire, car avril c’est à la fois très loin et très proche en même temps…
J’ai hâte d’attaquer les gros blocs de volume pour mieux voir où je me situe en terme de forme et préparation.
À suivre…😉»
Pour aider Capucine Bégin dans ce grand projet, vous pouvez le faire concrètement tout en soutenant la recherche médicale grâce au lien suivant ou en cliquant ici…
https://donner.fondationarcad.org/marathondessablesCapucine/~mon-don