Ludivine Claerr (à gauche) et Manon Gebhardt

À la rencontre de Manon Gebhardt et Ludivine Claerr

Manon Gebhardt et Ludivine Claerr, évoluent depuis le début de la saison du côté de Reims (N1) et ont fait un crochet par Truchtersheim samedi pour y rencontrer la réserve du Strasbourg ATH.
Manon Gebhardt (23 ans), ailière gauche, assistante d’éducation, est passée par Hoenheim, l’ASPTT Strasbourg et Rosières/Saint-Julien.
Ludivine Claerr (25 ans), arrière gauche, kiné en polyclinique, est passée par l’Entente Mulhousienne, Colmar, Altkirch et Le Havre.
Petit dialogue entre ces deux joueuses alsaciennes pour faire le point sur leur évolution.

Manon: «Malgré la défaite (32-17), nous avons fait l’un de nos meilleurs matches contre une équipe du haut de tableau. C’est un peu l’hécatombe chez nous en ce moment, nous traversons une série de défaites, mais on perd ensemble, on se soutient et le moral reste bon.
De mon côté, il y a de l’évolution par rapport au début de saison pour apprendre à s’approprier le niveau N1 où nous rencontrons beaucoup de belles équipes. Je suis persuadé que nous allons bientôt obtenir une première victoire.»

Ludivine: «Collectivement, je pense la même chose. On essaie de se battre, on s’entraîne bien, il y a une évolution, surtout techniquement.
De mon côté, je prends de plus en plus confiance au fil des matches pour avoir du temps de jeu, je me sens de mieux en mieux. Je me sens super bien à Reims dans une ville que l’on découvre toutes les deux, c’est une ville qui vit, une ville étudiante aussi.»

Manon: «Je m’y sens bien aussi. Il y a plein de sports de haut niveau dans la ville et on se rencontre souvent. On va voir le volley ou le basket, il y a une certaine cohésion avec les sportifs. Bien sûr, ça ne vaut pas Strasbourg (rires), mais c’est une ville où on croise des gens joyeux.
En termes de handball, je sais que je peux encore évoluer, j’ai envie d’apprendre et je prends tous les conseils pour évoluer à mon poste. Je ne suis pas encore à 100%.»

Ludivine: «De mon côté, je suis loin du handball que j’ai pu produire par le passé. Mais je me sens de mieux en mieux. Avec le travail effectué, je suis optimiste pour l’avenir.»